«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton
Féministe, anarchiste, musulmane, individualiste, femme de lettres, chiromancienne, partisane de l’amour libre, athée, pacifi ste, idolâtre… Leda Rafanelli n’est pas à un paradoxe près… Et s’en fiche éperdument ! Assemblant les caractères en... voir plus
Féministe, anarchiste, musulmane, individualiste, femme de lettres, chiromancienne, partisane de l’amour libre, athée, pacifi ste, idolâtre… Leda Rafanelli n’est pas à un paradoxe près… Et s’en fiche éperdument ! Assemblant les caractères en plomb dans une imprimerie dès l’âge de 14 ans, elle accède ainsi à une culture normalement inaccessible à son origine modeste… et se forge des convictions politiques qui feront d’elle une figure centrale de l’anarchisme italien du début du XXe siècle.
Mais Leda, c’est aussi une rencontre fondatrice avec l’Égypte où elle se convertit à l’islam, de nombreux amours (dont une idylle avec le jeune Benito Mussolini), une maison d’édition, une carrière littéraire sous plusieurs identités… Dans les années 1930, elle délaisse l’activisme et se réfugie dans les lignes des mains qu’on lui tend, ce qui lui vaut le surnom de « gitane anarchiste ». Née en 1880, Leda meurt en 1971. Elle aura vécu mille vies en une.